Ich&Kar
  • déco & design
    • mobiliers
    • papiers peints
    • wallstickers
    • affiches
  • collections
    • Watch, Lock & Learn
    • Penrose
    • Pokerface
  • papeterie
    • carterie
    • carnets
  • nos livres
    • sur IchetKar
    • par IchetKar
  • éditions Cent Pages
    • Cosaques
    • Rouge-Gorge
    • Bande à part
    • Philippe Poncet
    • Papeterie
  • cadeaux
    • textile
    • à table
    • surprises
    • badges
  • déco & design
    • mobiliers
    • papiers peints
    • wallstickers
    • affiches
  • collections
    • Watch, Lock & Learn
    • Penrose
    • Pokerface
  • papeterie
    • carterie
    • carnets
  • nos livres
    • sur IchetKar
    • par IchetKar
  • éditions Cent Pages
    • Cosaques
    • Rouge-Gorge
    • Bande à part
    • Philippe Poncet
    • Papeterie
  • cadeaux
    • textile
    • à table
    • surprises
    • badges
  • à propos
  • revue de presse
  • contact
  • Mon compte
  • Mentions légales & cgv
mon panier 0 - vide
Devise: €
  • € EUR
  • $ USD

logo-facebooklogo-instagramlogo-twitterlogo-linkedin

  • à propos
  • revue de presse
  • contact
  1. Accueil
  2. ÉDITIONS CENT PAGES
  3. Rouge-Gorge
  4. Roberto Arlt - L'éleveur de gorilles


Éditions cent pages
3e édition 2013

Roberto Arlt (1900-1942)
L'éleveur de gorilles (1941)

Nouvelles traduites de l'argentin par Jean-François Carcelen et Georges Tyras

Un livre dessiné par SP Millot
Collection Rouge-gorge
96 pages
15 euros
12,5 × 19,5 cm
ISBN : 978-2-9163-9027-7

Roberto Arlt - L'éleveur de gorilles

Éditions cent pages
3e édition 2013

Roberto Arlt (1900-1942)
L'éleveur de gorilles (1941)

Nouvelles traduites de l'argentin par Jean-François Carcelen et Georges Tyras

Un livre dessiné par SP Millot
Collection Rouge-gorge
96 pages
15 euros
12,5 × 19,5 cm
ISBN : 978-2-9163-9027-7

quantité
En stock

11,37 €

Description

C’est dans un Orient et une Afrique de pacotille que Roberto Arlt entraîne son lecteur. Il y peint son habituelle galerie de personnages composée de trafiquants, de mendiants, de bossus, de traîtres taciturnes et de rufians mélancoliques.



EXTRAIT

Je suis heureux parce qu’il n’y a personne pour m’embêter. Telle une tortue, le matin je sors la tête de sous la carapace de mes couvertures et je me dis, avec délice, remuant mon gros orteil: —Personne ne m’embête. Je vis seul, tranquille et gras comme un archiprêtre glouton. J’ai une chambrette honnête, avec un petit lit, c’est plus qu’il ne m’en faut. Le Pape ou un archevêque y logerait sans rougir. À huit heures du matin, la patronne de la pension—une grosse femme placide et maternelle—entre dans ma chambre. Elle me donne deux petites tapes sur l’épaule et pose sur la table de nuit une tasse de café au lait et une tartine beurrée. Ma patronne me respecte et m’apprécie. Elle a un perroquet qui dit: «Rjuá! Tu es parti? Amuse- toi bien!» et le perroquet et la patronne me consolent de savoir que la vie est ingrate pour d’autres, qui ont une femme, et en plus d’une femme, une tripotée de mômes. Je suis gentiment égoïste, et je ne vois pas de mal à ça. Je travaille ce qu’il faut pour vivre sans avoir à taper quiconque, je suis paisible, timide et solitaire. Les hommes ne m’inspirent pas confiance, les femmes encore moins, mais je ne les fuis pas toujours pour autant, car c’est en les fréquentant qu’on s’instruit, et il n’y a pas de femme, aussi mauvaise soit-elle, qui ne nous fasse indirectement du bien. J’aime les jeunes filles qui gagnent leur vie. Ce sont les seules femmes qui m’inspirent un respect total, même si elles manquent parfois de charmes. Ce qui me plaît, c’est qu’elles sont fières de leur indépendance, un sentiment dont j’ai fait ma règle de vie. J’aime encore mieux les femmes qui ne se maquillent pas. Celles qui se lavent le visage et qui sortent à la rue les cheveux humides, respirent la propreté, intérieure et extérieure, au point qu’on n’hésiterait pas un seul instant à leur baiser les pieds. Les petits jeunes ne me plaisent pas, ou alors c’est rare. Toute la canaillerie de leurs pères se lit déjà sur leurs visages, de sorte que je ne les aime que de loin et quand je me range à l’avis des autres, ceux qui s’exclament «Ah, ces mômes, ils sont charmants!» bien que ce ne soit pas vrai.



MARQUE DE FABRIQUE

Couverture marquage à chaud bleu, tranches couleur brune, couture fil rouge, alphabet Alejandro Lo Celso.

Détails du produit

978-2-9163-9027-7

Références spécifiques

Commentaires

Partager
  • Partager
  • Tweet
  • Pinterest

Et aussi

André Baillon Zonzon Pépette  Éditions cent pages collection Rouge-Gorge Couverture

André Baillon - Zonzon Pépette

Prix 14,22 €
Roberto Arlt Le petit bossu Éditions cent pages Couverture

Roberto Arlt - Le petit bossu

Prix 14,22 €
Roberto Arlt Un crime presque parfait Éditions cent pages Couverture

Roberto Arlt - Un crime presque parfait

Prix 14,22 €
Maurice Raphaël - Le piano,...

Maurice Raphaël - Le piano, la naine et les chiens errants

Prix 7,58 €

Inscription à la newsletter

  • DÉCO & DESIGN
  • mobiliers
  • papiers peints
  • wallstickers
  • affiches
  • COLLECTIONS
  • Watch, look & learn
  • Penrose
  • Pokerface
  • PAPETERIE
  • carterie
  • carnets
  • NOS LIVRES
  • sur Ich&Kar
  • par Ich&Kar
  • ÉDITIONS CENT PAGES
  • Cosaques
  • Rouge-Gorge
  • Bande à part
  • Philippe Poncet
  • Papeterie
  • Mon compte
  • À propos
  • Revue de presse
  • Mentions légales & cgv
  • Contact
le studio de création

logo-facebooklogo-instagramlogo-twitterlogo-linkedin